Le sport porte en lui des faces d'ombre et de lumière. Sport-spectacle, il est devenu un enjeu économique de taille et contribue au culte de la performance. Il aide dans le même temps à rassembler une nation, à lutter contre les mécanismes d’exclusion, à reprendre confiance en ses aptitudes. Quel est son pouvoir ? Porte-il en lui des valeurs ou la société assigne-t-elle au sport les valeurs qu’elle souhaiterait lui voir incarner ? A l'occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024, revivez cet échange avec Jean-François Lamour, ancien ministre des sports, double médaillé d'or aux JO ; Georges Vigarello, historien du corps et du sport ; David Blough, directeur de l’ONG PL4Y International et Perle Bouge, vice-championne Paralympique et du Monde d’Handi-aviron.

« Nous savons que la raison n’épuise pas la vie, et même le meilleur de la vie » : c'est par cette phrase de Charles Péguy que s'ouvre cet échange entre le philosophe Camille Riquier, spécialiste de Descartes, de Bergson et de Péguy et professeur de philosophie à l'Institut Catholique de Paris, le philosophe et académicien Alain Finkielkraut et Claire Daudin, présidente de l'Amitié Charles Péguy et professeure de lettres modernes à l'Institut Albert le Grand à Angers. Ils y discutent du rôle que Péguy assigne à la raison, par rapport à sa foi chrétienne et à sa quête de justice.

La Bible regorge d'épisodes où la nourriture joue un rôle central, illustrant des leçons spirituelles profondes et des vérités éternelles. À travers des récits allant de la manne dans le désert aux repas partagés par Jésus, ces histoires révèlent comment la nourriture est non seulement essentielle à la survie physique, mais sert aussi de métaphore riche pour la nourriture spirituelle que Dieu offre à l'humanité. De la promesse divine d'une terre abondante à l'invitation à partager le pain dans la communauté, la nourriture dans la Bible symbolise l'amour, la providence, et la présence réconfortante de Dieu. Ce voyage à travers les récits bibliques dévoile comment la nourriture tisse des liens entre le divin et le quotidien.

Saint-Denis, martyr et premier évêque de Paris, incarne la fidélité et l'unité avec le Christ, nous inspirant par son courage face à l'adversité.

Les élections européennes sont l'occasion de réfléchir à la construction et aux fondement de l'identité européenne. Quelle est la contribution du christianisme au fil des siècles ? Retour sur six co-patrons de l’Europe, qui, en répondant aux préoccupations de leur temps, ont contribué à bâtir l'Europe que nous connaissons.

L'idée que l'on a des devoirs envers son pays est-elle obsolète ou bien toujours actuelle, et dans ce cas comment la réhabiliter ? Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, professeure au Conservatoire national des arts et métiers, professeure associée à l’École des Mines et directrice de la chaire de philosophie à l'Hôpital Sainte-Anne, échange avec le philosophe Pierre Manent, spécialiste en philosophie politique et directeur d'Études à l'EHESS au centre de recherches politiques Raymond Aron.

Une des principales raisons des crises qui traversent notre époque serait-elle la séparation entre sphère éthique et sphère politique dans nos sociétés ? Dans cette table ronde réunissant la militante écologiste Camille Etienne, le député François Ruffin, Alain Policar, sociologue, politologue et chercheur associé au Centre de recherches politiques de Sciences Po et Antoine Arjakovsky, historien et co-directeur du département Politique et Religions du Pôle de recherche du Collège des Bernardins, la question est posée de l'état de notre démocratie et des moyens de la revivifier.

Le roman Frankenstein de Mary Shelley est mondialement connu, notamment grâce au cinéma. Pourtant, connait-on si bien cette œuvre et son potentiel prophétique ? Loin de se limiter à un simple roman fantastique, il nous apporte une réflexion sur les dangers d’un usage prométhéen de la science.

L'apparition, à la fin du XIXe siècle, de la sociologie, de la psychologie scientifique et de l'anthropologie, remit en question le monopole de la théologie sur la définition du sens du dogme, des rites ou des récits bibliques. Où en est la relation entre la théologie et les sciences humaines ? Sont-elles forcément en opposition, ou peuvent-elles dialoguer ?

Le développement exponentiel des nouvelles technologies, notamment de l'intelligence artificielle ouvre pour certains des perspectives inédites et enthousiasmantes. Pour d'autres, il génère inquiétude et angoisse : jusqu'à quand pourrons-nous garder la main sur ces dispositifs ? Laurent Alexandre, médecin, co-fondateur de Doctissimo était l'invité des Jeunes mécènes du Collège des Bernardins.

Quel sens donner à sa vie ? Comment se raconter ? Et Dieu dans tout ça ? Trois personnalités croyantes ou non, d'horizons et de milieux différents se confient sur leur rapport au monde et à Dieu. Avec Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et psychanalyste, Jean-Pierre Denis, journaliste, écrivain et ancien directeur de l'hebdomadaire la Vie et Franz-Olivier Giesbert, journaliste et ancien directeur du Point.

La culture est en crise. Comment la soigner alors même que ce qui fonde notre capacité à dire le monde - le sens des mots - est affaiblie? Avec le philosophe et académicien Alain Finkielkraut, le dramaturge Valère Novarina et le Père Frédéric Louzeau, professeur de théologie à la Faculté Notre-Dame et directeur du pôle de recherche du Collège des Bernardins entre 2014 et 2020.

À l’occasion de la venue en France de sa Sainteté le Dalaï Lama, le Collège des Bernardins accueillait le 14 septembre 2016 une rencontre interreligieuse rassemblant les principaux responsables des religions présentes en France, sur le thème "Le dialogue interreligieux au service du respect et de la tolérance". L'occasion d'exprimer un message de paix, de dialogue et de tolérance entre les religions mondiales.

Que se passe-t-il dans le sacrement ? Comment qualifier son effet sur les fidèles ? Cette action ne relève pas de la magie, du surnaturel ou de l'occulte. Le Père Éric Morin, prêtre du diocèse de Paris et professeur à l'École Cathédrale du Collège des Bernardins, nous explique que le sacrement constitue plutôt un mystère qui ouvre la possibilité de participer à la vie de Dieu, et permet la sanctification de l'âme et du corps.

Pierre-Yves Gomez, économiste, docteur en gestion et professeur à l'EMLYON Business School, débat avec l'économiste, statisticien et militant altermondialiste Thomas Coutrot, ancien porte-parole d'Attac France entre 2009 et 2016, sur la réalité du travail aujourd'hui. Valeur structurante de l'existence fondée sur le mérite personnel ou aliénation, qu'est ce que le travail ? Comment évolue-t-il ? Doit-on le repenser ?

À l’occasion du centenaire de la mort de Charles Péguy, les Mardis des Bernardins accueillaient Claire Daudin, normalienne, autrice et présidente de l'Amitié Charles Péguy, le pasteur Michel Leplay, ancien directeur du journal Réforme et membre du Groupe des Dombes, ainsi que le Père Robert Scholtus, prêtre du diocèse de Metz et membre de l'Amitié Charles Péguy. Plongée dans la pensée de celui qui ne cessait de réconcilier les paradoxes, parvenant à concilier une foi profonde avec une aversion pour le corps du clergé.

La démocratie des valeurs garantit la liberté spirituelle de chacun. Cette notion a été étudiée lors d'un cycle de recherche conduit lors du séminaire du département "Société, Liberté, Paix" du Pôle de recherche du Collège des Bernardins. Ce colloque international, modéré par Michel de Virville et Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, vient le conclure. S'y sont réunis Monseigneur Abdou Diouf, secrétaire général de la francophonie, Jean-Baptiste de Foucauld, Antoine Arjakovsky, François de Lacoste Lareymondie et Jean-Frédéric Poisson.

Est-il possible de concilier foi chrétienne et richesse ? Comment incarner le dénuement nécessaire à l'amour dans un monde dominé par le pouvoir et l'argent ? Être ou avoir ? Paul Piccaretta, ancien directeur de la revue Limite, fondateur des éditions de L'Escargot et essayiste, et Jean de Saint-Chéron, directeur de cabinet du recteur de l'Institut Catholique de Paris, chroniqueur hebdomadaire au journal La Croix et responsable de rubrique chez Magnificat en débattent.

Maurice Clavel : écrivain, journaliste et philosophe ; croyant, généreux, humble, sans être modeste, aux dires de ceux qui l’ont connu... Quel est le parcours de cet homme qui refusait la compromission et parlait de  « journalisme transcendantal » ?

Les mutations qu’a subi le journalisme depuis les années 1990 entraînent une véritable crise cristallisée dans l'ère du numérique. Peut-on être optimiste sur l'avenir d'une profession qui s'est construite autour du papier et d'un modèle économique payant? Réponses avec Henri Pigeat, ancien président de l'Agence France-Presse, Alexis Lévrier, historien de la presse, Jean Quatremer, journaliste à « Libération », auteur du blog « Coulisses de Bruxelles », Adeline Wrona, professeur au Celsa (Paris-Sorbonne).

Peut-on penser et se confronter au christianisme hors d'une démarche de foi ? Quelles ressources pouvons-nous en tirer ? Rémi Brague et François Jullien confrontent leurs pensées dans un débat où se rencontrent tradition et originalité.

On l'entend souvent cette expression courante et spontanée qui vise à souligner l’absurdité d’un comportement, le manque de responsabilité d’une personne, pour la mettre à part : « t’es malade ou quoi ? » À l'occasion de la Journée Mondiale des Malades, les Mardis des Bernardins ont souhaité réfléchir à la place et au sens de la maladie dans notre société.

Révolution numérique, déséquilibres démographiques, aspirations transhumanistes, effondrement des écosystèmes, crise climatique et sanitaire… Doit-on se poser la question de l’avenir de l’humanité ? Sapiens sera-t-il le dernier des hommes ? Laurent Stalla-Bourdillon et Pascal Picq en débattent.

Le terme de confiance habite le vocabulaire du droit : abus de confiance, loi sur la confiance et la sécurité des consommateurs, personne de confiance… Or la confiance ne se décrète pas ni ne s’ordonne. Retrouvez l’avocat Jean Veil, Jacques Degrandi, premier président de la cour d'appel de Paris ainsi que le philosophe Jean-Noël Dumont, directeur du Collège Supérieur à Lyon venu aux Bernardins pour questionner la confiance des citoyens en la justice.

L’art numérique ne fait pas encore partie, dans l’imaginaire collectif, de ce panthéon des arts considérés comme "aboutis". Pourtant il est aujourd'hui devenue indissociable de la pratique des médias, comme l'art contemporain aime souvent à le montrer. Quelle place peut alors revendiquer l’art numérique ?

Exister à côté de ses voisins, co-exister est un enjeu moral, philosophique, souvent aussi religieux. Réunis au Collège des Bernardins, trois intervenants aux passés aussi riches que différents ont choisi de voir le verre à moitié plein : la paix est le fruit d’un mélange complexe entre paix intérieure, harmonie et diversité, justice et amitié, respect et connaissance de l’autre.

L'artiste propose une suite qui s’offre comme une longue méditation, marquant l’arrêt sur chacun des détails et des personnages de la Crucifixion de Grünewald. La Suite Grünewald devient ainsi, au terme de ce long travail de peinture et de dessin, une interrogation sur les enjeux mêmes de la représentation.

Avec lucidité et sobriété, comment réapprendre à mourir? À travers cette conférence, le Père Matthieu Villemot donne des clés d'espérance pour se préparer à bien vivre la mort.

La mutation climatique oblige à questionner notre rapport à la terre. L’encyclique Laudato si’ du Pape François a joué un rôle d’éveil et d’alerte.

« Il n’y a qu’un seul Dieu ; il n’y a aussi qu’un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, le Christ Jésus » (1 Timothée 2, 5). S’il n’est qu’un seul médiateur, pourquoi prier Marie ?

Dans son encyclique "Amoris lætitia", le pape François scrutent de nombreux textes pour enrichir notre regard sur l'amour et la famille. Parmi ceux-ci, l'hymne à la Charité, dans lequel saint Paul décrit les caractéristiques de l’amour véritable. Quinze qualités à mettre en œuvre au quotidien pour aimer comme Dieu aime.

L’attaque du Haut-Karabagh par l’Azerbaïdjan est l'une des nombreuses crises qu’a connu l’Arménie au cours de sa douloureuse histoire.

La dernière conférence du cycle « Après la Ciase, penser ensemble l’Eglise » a été organisée le 7 juin 2022 à la Conférence des Evêques de France (CEF). Elle a établi un état des lieux des abus dans l’Eglise dans le monde et les diverses actions entreprises pour y répondre. L’objectif du cycle « Penser ensemble l’Eglise » : réfléchir au sujet des abus de divers ordre dans l’Eglise, en peser les enjeux, et faire des propositions.

Le juge est devenu le juge de la loi. Ce bouleversement a des conséquences multiples dans l’organisation institutionnelle de la séparation des pouvoirs. Quelle est la légitimité du juge moderne ? Quelle est sa responsabilité ? Quelles sont les conséquence de la judiciarisation de la société où des pouvoirs distincts qui agissent au nom du peuple français peuvent se trouver en conflit ?

La vie de célibataire choisi est un phénomène sociétal en plein développement. Le Collège des Bernardins vous propose un colloque pour faire le point sur les recherches actuelles relatives à l'état de vie de célibataire sur les plans théologique et pastoral.

Un film culte, une prophétie amérindienne, une musique hypnotique, une expérience cinématographique unique... le Collège des Bernardins vous convie à une soirée déroutante, qui renouvellera certainement votre vision du monde ! Une nouvelle exploration de la Terre à laquelle nous invite la Chaire Laudato si’...

Cette conférence propose une réflexion théologique et incarnée dans l’actualité, tant écologique que culturelle, sur la dialectique catastrophe-apocalypse et sur sa pertinence face à l’état actuel du monde.

À l’occasion de la soirée de lancement de la Chaire Laudato Si’ au Collège des Bernardins le 23 juin 2021, Bruno Latour revenait sur la difficulté historique de l’université et des grands établissements de recherche à se saisir des enjeux de leur temps.

Etonnamment, moines et « makers » se rejoignent sur plus d’un point puisque leurs communautés respectives ambitionnent de former et de considérer des « individus totaux » pris dans la totalité de leur être (passions, caractère, rêves, talents…).

Depuis 2015, les étudiants de la classe préparatoire Blomet organisent avec le Collège des Bernardins des tables rondes autour d'enjeux littéraires ou artistiques. En 2020, pour la cinquième édition de cette manifestation, les échanges s'organisent autour de la légitimité du pouvoir au prisme de l'œuvre de William Shakespeare.

Après deux ans de recherche, le séminaire « Quels nouveaux paradigmes pour une société juste ? » du Collège des Bernardins a publié en novembre 2021 le résultat de ses travaux dans le livre « Votez Fraternité ! Trente propositions pour une société plus juste ». L’objectif du colloque conclusif a été de réfléchir aux voies possibles de mise en œuvre de ces propositions ambitieuses.

L’émergence récente sur la scène politique mondiale d’une forme d’illibéralisme politique assumé, qui plus est dans un cadre démocratique, rebat les cartes de la démocratie libérale.

La relation homme-femme semblait un fondement stable de la vie et de l’organisation sociale. Pourtant, l'émancipation et la libération de la femme, les rythmes professionnels, le développement de valeurs postchrétiennes ou le renouveau des valeurs de fidélité chez les jeunes croyants… incite à repenser la différence sexuelle et l’identité sexuelle.

A travers la recherche théologique, la foi ne se définit-elle pas, elle aussi, par une approche rationnelle des données qui la constituent ? Un débat pour explorer la complémentarité de la science et de la foi et discerner sur ce qui les rapproche dans leur démarche et leur objectif de compréhension du monde.

Faut-il imposer des règles éthiques strictes à la recherche médicale quitte à freiner ses potentialités ?

Comment préserver notre patrimoine religieux (bâtiments, objets liturgiques...), l'un des trésors que la France possède ?

Né d’une mère juive, circoncis le 8ème jour, observant le shabbat, pratiquant les commandements, Jésus de Nazareth est juif à part entière… Et le christianisme est né dans le judaïsme. Cependant dans le Nouveau Testament, Jésus se présente aussi comme Messie, Fils de Dieu, Sauveur, ce qui est irrecevable par Israël. Comment comprendre cette tension irréductible qui nous fait affirmer à la fois l’universalité du salut en Jésus-Christ et l'Alliance avec Israël non révoquée par Dieu ? Comment œuvrer ensemble juifs et chrétiens dans une complémentarité féconde ?

Exigence de transparence et protection de la vie privée sont-elles conciliables ? Jusqu’où peut-on aller dans notre quête de transparence sans heurter les principes démocratiques ?

Connaissez-vous la différence entre Pâques et Pâque ? En ce temps de célébrations pascales, il est bon de connaître les similitudes et les différences entre la fête de Pâques chrétienne et la Pâque juive. La Pessa'h, fête juive la plus célébrée, commémore la sortie d'Egypte du peuple hébreu, libéré de son esclavage. Pâques célèbre la résurrection de Jésus et la victoire de la vie sur la mort. Quelles sont les traditions qui accompagnent ces deux fêtes centrales dans chacune des religions ? Sylvaine Lacout, directrice du Centre chrétien d'études juives, revient sur ces deux liturgies : à la fois la signification derrière la Pâque juive et le sens qu'elle prend dans la religion chrétienne.

Si l'angoisse de la mort est humaine, quelle est la réponse de l'Evangile ?

Rire de Dieu ? Oui, un rire qui est bénédiction.

Qui a soif : l’homme ou Dieu ?

Pourquoi donc les théologiens veulent-ils mettre sur la foi une réflexion avec des mots compliqués et desséchants ? Quelle est la place de l'intelligence dans notre vie de foi et d'espérance ? La théologie ne vient-elle pas tout compliquer ? Le père Morin, directeur de l'Ecole Cathédrale, nous donne le goût de la formation chrétienne. Pour entendre l'amour de Dieu dans l'histoire des hommes et répondre à cet amour, nous devons apprendre à nous laisser guider dans les textes bibliques et ceux de la Tradition.

Présentée comme un pilier de notre identité nationale, la laïcité est aussi source de conflits et de divisions. Dans ce contexte, découvrez comment les religions pourraient participer au vivre ensemble. Alain Touraine, Francesco Brancaccio et Jean Picq abordent la laïcité comme une réponse à une meilleure coexistence religieuse.

Dans son dernier ouvrage Décadence (Flammarion, Paris, 2017) le philosophe Michel Onfray reprend et soutient la thèse de la non existence historique de Jésus. Sans revenir sur les raison d'une telle thèse, il est important de reprendre la démonstration historique selon laquelle Jésus de Nazareth est un personnage historiquement reconnu, que l'on reconnaisse ou non qu'il fut le Messie ou le Fils de Dieu.

Pourquoi voter ? A mesure que les semaines passent et que les élections approchent cette question se fait de plus en plus urgente. Pour réfléchir à la façon d’impliquer davantage les gens dans la vie politique et à résister à la tentation de s’en détourner, commençons par valoriser l'exercice d'un vote libre et responsable, car l'avenir de notre démocratie en dépend. Comment donner le goût de voter et faire prendre conscience de l’importance du vote en dépit d’un choix électoral que certains estiment décevant ?

Cette vidéo développe en profondeur les concepts clés de l'espérance chrétienne concernant l'immortalité de l'âme et la résurrection des corps, explorant comment ces notions ont évolué au fil des siècles au sein de la tradition chrétienne.

On s’imagine, les images pieuses aidant, que la femme doit être soumise, les yeux baissés, les mains jointes.

Nous sommes aujourd’hui plus de 3.4 milliards d’êtres humains connectés à internet. Demain, cette connexion concernera également des dizaines de milliards d’objets, de robots, de capteurs…. Quel traitement le numérique réserve-t-il à nos identités ?

Angus Deaton, prix Nobel d’économie 2015, est à l'origine de la notion de "seuil de pauvreté". Aux côtés de Gaël Giraud et François Bourguignon, il livre aux Bernardins l’histoire de cette grande évasion qui voit certaines parties du monde croître de manière spectaculaire, et creuser dans le même temps les inégalités.

L’incitation à l'urgence nous impacte de plus en plus. Dans ce tourbillon, comment considérez le temps ? Peut-on l’aménager comme on aménage l’espace ?

Un nouveau chapitre de l’histoire de la Terre s’est-il vraiment ouvert ?

La Parole de Dieu s'adresse à l'homme dès avant sa naissance et l'invite à converser comme un ami.

Qu'est-ce que l'athéisme ? Simple élément du processus de sécularisation, rejet de toute transcendance ou une religion de l'homme ? Comprendre notre modernité n’est possible que si l’on étudie l’athéisme qui en est un élément important. Jacques Ducamp, professeur de philosophie, offre une clé de lecture des différentes formes de l'athéisme en parcourant l’histoire de la philosophie.

L’avènement d’un Messie homme fait Dieu faisait-il écho aux croyances des contemporains juifs de Jésus ? Nous étudierons la judaïté du Christ, en nous appuyant sur les écrits de Daniel Boyarin. Ce dernier étudie une époque où les disciples de Jésus vivaient selon les traditions juives : les frontières que l’histoire a posées rétrospectivement entre la parole de Jésus et le judaïsme étaient sans doute bien plus poreuses à l’origine. Jésus a-t-il aboli ou accompli la Torah ?  Les Evangiles en sont-ils l’appropriation, la récupération ou la prolongation ?  

Le compositeur ukrainien Valentin Silvestrov était en France pour un concert exceptionnel autour de ses créations, avec Anja Lechner et Agnès Vesterman (violoncelles), Valentin Silvestrov (piano).

Faut-il aimer la vérité ? La question a deux sens : faut-il souhaiter trouver la vérité d'une part, et pour la trouver faut-il l'aimer avec passion ?

Derrière cette question, un enjeu, et non des moindres : le crédit que l’on peut ou non accorder aux gestes et à la personne de Jésus, et ainsi l’authenticité des récits évangéliques.

« Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, pas même le Fils, mais seulement le Père, et lui seul » (Matthieu 24, 36). Cette parole prononcée à Gethsémani souligne que la fin du monde n’est pas un secret. Le secret, c’est la fin des temps. Même pour le Fils, nous dit Jésus. S’interroger sur la différence entre fin du monde et fin des temps s’apparente à deux autres interrogations philosophiques fondées sur la connaissance scientifique et aussi anciennes que l’humanité : le monde est-il fait pour nous (question du principe « anthropique ») ? Sommes-nous seuls dans l’univers ? Toutes ces interrogations ont en commun de posséder une dimension vérifiable, positive, et une dimension plus subjective mais qui ressortit néanmoins elle aussi du registre de la vérité et de l’erreur. Cependant, il est loin le temps où Aristote pouvait fonder son modèle de cité sur l’harmonie alors supposée du cosmos. Notre univers, celui de la mécanique quantique (infiniment petit) comme celui de la relativité générale (infiniment grand), est irreprésentable. Ses lois demeurent encore en grande partie à trouver et des modèles concurrents (« big bounce » - « grand rebond » - « multivers », etc.) achèvent de brouiller le regard que l’homme moderne peut porter sur lui. Or si, à l’instar de la science, l’homme moderne se méfie des certitudes, il a besoin comme ses prédécesseurs d’un soubassement positif, scientifique, à partir duquel penser et agir dans le monde.

Cette question, qui fait référence à la fameuse parabole des talents (Math 25, 14-30) ou des mines (Luc 19, 12-27), nous touche chacun, sans doute jusqu’à notre ultime instant sur terre. Sommes-nous prêts à tout risquer ? Quand ? Pourquoi ? Chacun des invités nous parlera de ce talent qu’il sut et sait exploiter au service d’une grande ou d’une petite passion, et du bénéfice moral voire spirituel qu’il en tire. Débat animé par Emmanuelle Dancourt.

Comment la Bible, héritage commun des Juifs et des Chrétiens, peut-elle être lue et interprétée par un pasteur, un prêtre, un archiprêtre ou un rabbin ?

Comment une entreprise peut-elle concilier facteur humain, profits et environnement?

Si le monde nous apparaît absurde, n’est-ce pas la preuve qu’il y a, inscrite en notre cœur, une soif de sens ?

La résurrection du Christ est-elle un fait historique ? Qu’importe, diront peut-être imprudemment les plus prudents d’entre nous, que la Résurrection fût symbolique ou au contraire puissamment corporelle ! Il importe, et à un point absolument crucial.

La question de la divinité du Christ se pose immédiatement et tout au long de ses trois années de prédication publique. Scandale heurtant les sensibilités juives tout autant que païennes, elle fut le prétexte de sa mise à mort. Jésus est-il vraiment Dieu ? La réponse se trouve, très paradoxalement, dans l’Ancien Testament...

La recherche du plaisir charnel est-elle bonne ou mauvaise ?

Qu'est-ce qui fonde l'identité humaine ? L'homme n'est-il qu'un assemblage biologique un peu plus intelligent que les autres espèces animales ? L'espèce humaine a-t-elle des caractéristiques qui la distinguent radicalement des autres animaux et lui donnent une place à part ?

L’admiration d’Adolf Hitler pour la musique du compositeur allemand Richard Wagner est bien connue. L’influence prépondérante des écrits antisémites de Wagner sur l’idéologie nazie d’Hitler l’est beaucoup moins.

Pourquoi l’Église latine accorde-t-elle une telle place au célibat des prêtres quand coexistent au sein même de la catholicité prêtres célibataires et prêtres mariés (Église grecque-catholique melkite, maronite…) ? Le célibat sacerdotal n’est-il pas un modèle culturellement dépassé nous souffle la voix du monde ? Le mariage des prêtres n’est-il pas une solution possible à la « crise des vocations », ajoute-t-elle, pragmatique ?

Le pape Benoît XVI s'est adressé au monde de la culture le vendredi 12 septembre 2008 au Collège des Bernardins.