Quelles limites éthiques à la fulgurante progression médicale ?

Faut-il imposer des règles éthiques strictes à la recherche médicale quitte à freiner ses potentialités ?

Publié le
19/6/18
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"Ne devrait-on pas affronter en amont des situations plus ou moins imminentes (sélection humaine, humanité augmentée, inégalités, etc.) plutôt que se préparer à constater encore une fois que la science est allée plus vite que l’éthique ? On ne construira pas une bioéthique d’apaisement en accordant les fantasmes des humains avec le désir de maîtrise des chercheurs et les projets des investisseurs. »Jacques Testart : « L’avis citoyen devrait être prépondérant dans la fabrication de la loi de bioéthique », Le Monde, 06/01/2018

Le progrès médical nous pousse à reconsidérer les principes moraux qui ont jusque-là dirigé nos sociétés. Faut-il par exemple accepter la modification génétique d’embryons humains ? La procréation médicalement assistée doit-elle être autorisée à toutes les femmes ? Peut-on délibérément abréger l’existence d’un patient qui souhaite mourir plus vite ? Comment préserver la confidentialité des données médicales des patients à l’heure du « big data » ?

En collaboration avec les étudiants des classes préparatoires de l’ENC Blomet

Débat animé par Philippe Delaroche, journaliste à Radio Notre-Dame

Pour aller plus loin :

François-Xavier Bellamy, "PMA pour toutes, dernière frontière avant le transhumanisme", Figaro Vox, 15/09/2017

Elodie Maurot, "Bioéthique: pour Eric Fiat, "ceux qui tonnent veulent faire taire la voix du doute"", La Croix, 30/03/2018

Didier Truchet, La bioéthique pour quoi faire? La réponse d'un juriste, Presses Universitaires de France, 2013

François GROS , François TERRÉ , Bérénice TOURNAFOND, Etre humain, CNRS Editions, 2014

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