ecole et république

Publié le
19/7/23
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« École et République » : une toute nouvelle mesure internationale de la qualité des systèmes éducatifs (1)

Bernard Hugonnier, Collège des Bernardins et Gemma Serrano, Collège des Bernardins

Cet article est co-écrit par Bernard Hugonnier, co directeur du séminaire Ecole et République du Collège des Bernardins et Elias Benzina, ingénieur Statisticien Economiste, University of Oxford, ENSAE, membre du séminaire.


Au sein du séminaire « École et République » du Collège des Bernardins, on s’est interrogé sur la question de savoir si la qualité d’un système éducatif pouvait être mesurée uniquement par la performance moyenne des élèves. De fait, c’est ainsi que sont souvent interprétés les classements des enquêtes PISA qui évaluent les performances des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences.

Cinq critères et un nouvel outil

Le séminaire « École et République » a alors retenu ces cinq critères : efficacité, efficience, équité des systèmes éducatifs et engagements des élèves et des enseignants.

Nouveaux classements

Dans et la Finlande.

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L’Allemagne arrive 7e dans le classement défini par le séminaire « École et République ». C’est grâce à une efficience très élevée et à des bonnes performances en efficacité et en engagement des élèves. Ce pays est moins performant en équité et également en retard pour l’engagement des enseignants. Elle devrait se préoccuper de ces deux derniers domaines.

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Les classements que l’on obtient en utilisant les indicateurs PISA et du séminaire « École et République » différent grandement puisqu’aucun pays des 34 pays de l’OCDE n’a à chaque fois le même classement.

En passant du classement PISA à celui du séminaire « École et République », dix pays méritent une attention particulière, compte tenu de leur forte progression ou au contraire de l’importance de leur recul.

Dans le premier cas, il s’agit de la Hongrie (plus 14 places), des États-Unis (plus 13), de l’Islande (plus 10) et du Portugal (plus 9).

Dans le second, de l’Estonie (moins 16 places), de la Belgique (moins 12), de la Pologne (moins 10) et du Royaume-Uni, de la Slovénie et de la France (moins 9).

En analysant les résultats de ces pays dans les cinq indicateurs, on comprend pourquoi certains progressent et d’autres régressent, ce qui démontre à nouveau l’efficacité du nouvel outil mis au point par le séminaire « École et République » du Collège des Bernardins.


Ce texte est issu du colloque conclusif « Scénarios pour une nouvelle école » organisé le 23 juin 2016, suite à deux années de réflexion du séminaire « École et République » du Collège des Bernardins qui se proposait d’analyser la relation entre l’école et la République. Le colloque était organisé par Bernard Hugonnier et de Gemma Serrano, co directeurs du séminaire. Nous allons publier une série de huit articles sur le sujet.The Conversation

Bernard Hugonnier, Professeur en sciences de l'éducation, Institut Catholique de Paris, Co-directeur du séminaire de recherche Ecole et république, Collège des Bernardins et Gemma Serrano, co directrice du séminaire de recherche Ecole et république du Collège des Bernardins ; professeur de Théologie à la Faculté Notre-Dame, Collège des Bernardins

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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