En cette soirée de l’an 34, la nouvelle se répand dans les quartiers de Damas, semant la panique parmi les chrétiens : “Saül de Tarse est à nos portes ! Il vient nous arrêter…!". Qui est ce Saül de Tarse ? Vingt ans plus tard, écoutons-le se présenter au roi Agrippa, aux juifs de Jérusalem qui veulent le lapider, au tribun romain qui tremble d’avoir châtié un citoyen romain : “Je suis juif, né à Tarse, une ville renommée. Pharisien, j’ai fait mes études à Jérusalem ; aux yeux de la loi de Dieu, je suis irréprochable. Je suis aussi citoyen romain ; d’autres, même des tribuns romains ont acheté cher ce droit de cité : moi je l’ai de naissance…”

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Qui est Paul ?

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Né à Tarse entre l’an 1 et 10, c’est un jeune homme brillant. De famille juive, il est aussi citoyen romain et porte deux noms : Saül et Paul, son nom d’apôtre qu’il ne prendra que bien plus tard. Pharisien de stricte observance, il a étudié à Jérusalem, près du plus grand maître de l’époque : Gamaliel. Il a dû étudier aussi dans les lycées de Tarse.

Il meurt martyrisé à Rome vers 67. Sa vie se divise en deux parties. Pendant vingt-cinq ans, il est pharisien, et au nom de sa foi juive, il persécute les chrétiens, qui pense-t-il, détruisent la foi au Dieu unique en déclarant que le Messie, celui qui vient bénir Israël, est un certain Jésus crucifié : un scandale, une folie !

Mais sur la route de Damas, le Christ lui barre la route :  “Saül, pourquoi me persécutes-tu ?”. Celui qui était totalement contre le Christ, il se donne désormais totalement à Lui. Sa vie est bouleversée par cette rencontre, il y a véritablement un “avant” et un “après”.

Pendant une quinzaine d’années, il va prêcher dans sa région natale d’abord, puis à Antioche en Asie Mineure. Le concile de Jérusalem en 49-50 entérine ses options fondamentales. Pendant les quinze ans qu’il lui reste à vivre, il continue son travail de missionnaire, en Asie Mineure, en Grèce, à Rome. Surtout, Paul écrit. Ses lettres s’échelonnent entre 51 et sa mort et permettent de suivre le développement de sa pensée.

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Les lettres de Paul
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Qu'est-ce qu'une épître ? Du grec epistolè, il s'agit du nom donné à une lettre revêtant de l’importance. Dans le Nouveau Testament figurent vingt épîtres dont la plus grande part est attribuée à Paul. Ce sont de véritables le

Les lettres de Paul sont les premiers écrits du Nouveau Testament dont elles constituent environ le quart : Paul meurt avant que le premier évangéliste, Marc, n’écrive son évangile. Saint Paul correspond entre 49 et 61 avec ses communautés, et leur livre le premier enseignement théologique de l’Eglise.
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Au nombre de 14, la plupart sont reconnues par les spécialistes comme indiscutablement écrites par Saint Paul ; les autres, sans forcément être de la main de Paul, s'inscrivent, par la plume de ses disciples et secrétaires, en cohérence avec la pensée théologique de l'Apôtre. L'écriture était un métier alors, et il n'était pas rare d'avoir des scribes ! Par exemple, dans le chapitre 16 de l'épitre aux Romains, nous avons une intervention directe du scribe « Et moi, Tertius, qui ai écrit cette lettre dans le Seigneur, je vous salue» (Rm 16,22).
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Les épîtres se structurent de la même manière, selon les codes d’écriture de l’époque : elles commencent par une adresse - “Paul (et éventuellement un de ses compagnons, Timothée, Sylvain…) à l’Eglise de Corinthe, Philippe…”.

Vient ensuite une action de grâce. Puis la lettre elle-même se divise généralement en deux parties :  une partie doctrinale dans laquelle Paul développe un aspect de la foi qui est essentiel et/ou que ses catéchumènes ont tendance à oublier ; la seconde partie est une exhortation concrète.
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Les questionnements des premiers chrétiens et les réponses apportées par Paul viennent encore aujourd’hui éclairer l’Eglise, ainsi que toute personne en recherche de vérité. Avec ce cours en ligne, offrant une initiation historique et théologique aux lettres de saint Paul, parcourez ces écrits de première importance pour les Eglises chrétiennes.

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Les épîtres dans l'ordre biblique
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• Epître aux Romains : une longue lettre qui effraie ou fascine tout à la fois ! Dans l’histoire de l’Église, elle fut l’objectif de commentaires et débats nombreux. Aujourd’hui, une meilleure compréhension de la rhétorique du premier siècle permet de proposer une lecture continue de la lettre. Dans ce cours audio accessible à tous, le père Eric Morin propose une lecture guidée, avec une attention particulière à la place qu’occupe Israël dans le dessein de Dieu, tel que Paul l’esquisse dans ce texte très riche. 

• Epitre aux Corinthiens (Première et deuxième)
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• Epître aux Galates : La lettre aux Galates est la plus la plus personnelle que Paul a écrite, mais aussi la plus ardue. L’apôtre nous invite à donner la place centrale au mystère de la croix. Il écarte de la vie chrétienne toutes théories et toutes pratiques qui reviendraient à ce que le Christ soit mort en vain. Pour lui être disciple de Jésus-Christ aujourd’hui c’est ne plus vivre mais avoir la vie du Christ en soi. Ces affirmations fortes dérangent aujourd’hui autant qu’à l’époque où Paul écrivit.
  Pour suivre une initiation à la lecture de ce texte, et par là à toute la pensée de l'apôtre, avec le père Eric Morin (cours audio) 
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• ‍L’Épître aux Éphésiens
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• L'Epître aux Philippiens
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• L'Epître aux Colossiens
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• L'Epître aux Thessaloniciens (Première et Deuxième)
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• Épître à Timothée (Première et Deuxième)‍‍

• Épître à Tite
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• ‍L'Epitre aux Hébreux : La Lettre aux Hébreux est composée par les disciples de Paul pour ne pas perdre ce qui n’avait pas encore été mis par écrit de l’enseignement de leur Apôtre. Ils nous livrent ainsi un magnifique portrait de Jésus-Christ en le dépeignant comme un prêtre. Si aujourd’hui nous sommes habitués à cette dénomination, elle constituait une véritable innovation à l’époque. Découvrez-en la richesse dans ce cours audio ouvert à tous. 

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