De plus en plus de chrétiens orthodoxes prennent conscience de la responsabilité spécifique des Églises orthodoxes dans la guerre russo-ukrainienne. Ces Églises ne sont pas parvenues à s’entendre sur le statut ecclésial de l’Église orthodoxe en Ukraine depuis l’indépendance de l’Ukraine en 1991. De plus, le patriarcat de Moscou a rompu la communion avec le patriarcat œcuménique de Constantinople après que celui-ci ait accordé l’autocéphalie de l’Église orthodoxe d’Ukraine en 2018. En outre, un certain nombre d’experts considèrent que les problèmes de l’Église orthodoxe sont plus profonds encore que les différends ecclésiologiques. Ils concernent également des questions de doctrine, d’historiographie, de mission, de vie liturgique et de théologie du politique.

Suite à la présentation des propositions et pour être convaincus qu’un renouvellement est possible, trois personnalités, venant de Russie, de France et d’Ukraine, donneront des exemples de réussite en matière de réforme. Trois exemples de réussite seront ainsi présentés : la création d’une université russe libre et indépendante du pouvoir ; l’émergence au XXe siècle d’un courant réformateur au sein de l’Eglise orthodoxe en France, et le renouveau, depuis un siècle, grâce à de grandes figures spirituelles, de l’Église gréco-catholique ukrainienne.

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Liste des intervenants :

• Antoine Arjakovsky, co-directeur du département de recherche Politique et Religions du Collège des Bernardins‍
• P. Dominique Beaufils, recteur de la paroisse orthodoxe saints Pierre et Paul de Chatenay Malabry‍
• Antoine Fleyfel, directeur de l'Institut Chrétiens d'Orient‍
• Mgr Hlib Lonchyna, administrateur apostolique de l'Éparchie Saint Volodymyr le Grand Paris (Église gréco-catholique ukrainienne de France)
• ‍Olga Lossky, écrivaine‍
• Elena Loukianova, fondatrice de l'Université libre de Riga